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Site de l’Union Professionnelle Belge de Dermatologie et Vénérologie

Conseil supérieur de la santé

Date de parution: 26/09/2021

25/09/2021 Vaccination pour les personnes âgées, immunodéprimées et malades chroniques : une dose supplémentaire de vaccin ARNm contre la COVID-19

 

Partie 1 : Personnes âgées

Dans cet avis scientifique (partie 1), qui propose des lignes directrices aux responsables politiques en matière de santé publique, le Conseil Supérieur de la Santé de Belgique émet des recommandations sur la vaccination des personnes âgées contre la COVID-19 (dose supplémentaire).

 

Sur la base des données (inter)nationales et des preuves scientifiques croissantes, le CSS est actuellement d'avis que la population générale est suffisamment protégée après 1 ou 2 doses de vaccination (selon le vaccin COVID-19), mais qu'une dose supplémentaire de vaccin ARNm contre la COVID-19 est recommandée pour /

  1.  Les résidents des maisons de repos et de soins (MRS) et des appartements de service, ainsi qu’aux personnes des établissements résidentiels pour personnes handicapées et des établissements gérontopsychiatriques.
  2. Toujours sur la base d'arguments et d'éclairages scientifiques, le CSS conclut qu'il existe des indications claires pour recommander une dose supplémentaire de vaccin ARNm contre la COVID-19 chez les plus de 65 ans. Cela justifie la planification d'un programme de vaccination pour une dose supplémentaire pur ce groupe, les plus âgés en premier. Le CSS demande à la « Task Force vaccination » d'examiner et d'élaborer les aspects opérationnels.

Finalement, d'autres catégories sont également en cours d'évaluation, telles que les personnes âgées de 18 à 64 ans à haut risque de la COVID-19 sévère; et les personnes âgées de 18 à 64 ans dont l'exposition institutionnelle ou professionnelle fréquente au SRASCoV-2 les expose à un risque élevé de complications graves de la COVID-19.


Le groupe de travail Vaccination du CSS surveille la littérature et les preuves scientifiques et fournira un avis supplémentaire si nécessaire.

 

 

Avis 9650 - Dose supplémentaire de vaccin ARNm COVID-19 : partie 1 (personnes âgées)

 


22/09/2021 L'augmentation de la pollution atmosphérique a un impact négatif sur le risque d'infection et le développement d'une forme plus grave du coronavirus, indique un rapport publié par le Conseil supérieur de la Santé (CSS).

 

Des interactions entre la Covid-19 et l'environnement avaient déjà rapidement été démontrées. Les mesures de confinement ont ainsi contribué - au-delà de tout impact économique et psychosocial néfaste que cela a pu engendrer - à une amélioration de la qualité de l'air et de l'eau dans de nombreuses villes dans le monde. Mais d'autres liens moins évidents existent, notamment celui mis en lumière dans ce dernier rapport du Conseil supérieur de la Santé : l'impact de l'environnement sur les infections au coronavirus, et plus précisément ici de la qualité de l'air.

 

"Comme la Covid-19 infecte principalement les voies respiratoires, il n'est pas surprenant que l'augmentation de la pollution atmosphérique ait également un impact négatif sur le risque d'infection et le développement de la maladie", expliquent les auteurs du rapport. Avec ce chiffre avancé : une faible augmentation de 1 microgramme de la concentration de particules fines dans l'air est associée à un temps sous respirateur plus long chez les patients covid hospitalisés et à une augmentation possible de la mortalité de 8-11%.

 

Le CSS en appelle dès lors à isoler aucune thématique pour comprendre et lutter contre le coronavirus. "Une approche interdisciplinaire et holistique est nécessaire pour évaluer les effets du Covid-19 [...], et développer une stratégie cohérente de prévention et de contrôle. Les données environnementales et sanitaires doivent être structurellement intégrées au système de surveillance et d'alerte en prévision de futures épidémies virales", concluent les auteurs du rapport.

 

Avis 9617 - Aspects environnementaux et durables COVID-19

 


26/ 08/2021 Risques sanitaires liés aux masques buccaux en tissu traités avec un biocide à base d'argent

 

Plus précisément, les suggestions suivantes peuvent être faites :

  • Bien qu'un traitement biocide des masques buccaux présente certains avantages pour prévenir l'infection du porteur par des microbes et des champignons, on peut se demander si un tel traitement est toujours nécessaire.
  • Il est recommandé de ne pas utiliser de textiles contenant du dioxyde de titane dans la fabrication des masques buccaux.
  • Compte tenu des incertitudes qui subsistent actuellement, et dans l'attente de plusd'informations scientifiques (p.e. l'étude AgMask) concernant la question des nanoparticules et la présence de dioxyde de titane, il n'est actuellement pas recommandé d'utiliser les stocks de masques Avrox. Il s'agit toutefois d'une décision de gestion des risques Risk Management.
  • Les masques de Tweeds&Cotton en stock, sont encore inutilisés. En l'absence d'informations sur leur composition, il est recommandé de ne pas les utiliser pour l'instant et d'attendre les résultats des analyses.
  • Comme il y a encore beaucoup d'incertitudes quant à la sécurité d'utilisation, les masques restants dans les pharmacies pourraient ne pas être distribués dans l’attente d’informations supplémentaires (étude AgMask).
  • L'utilisation des masques actuellement en circulation, et vendus par des sociétés privées, n'a pas fait l'objet d'une enquête sur leur traitement éventuel avec des biocides, et sur la présence de dioxyde de titane.
  • Il est nécessaire d'informer les utilisateurs de masques, sur le traitement des masques avant, pendant et après leur utilisation.
  • Il est encore nécessaire de mener des recherches scientifiques considérables sur la toxicité des biocides et des autres substances toxiques, qui peuvent être présentes dans les masques buccaux. Cela concerne e.a. :
    • La forme physico-chimique sous laquelle l'argent et les autres produits apparaissent dans les masques (espèces (Ag0 ou Ag+)), taille et forme des particules) et leurs transformations éventuelles au cours de l'utilisation,
    • la toxicité par inhalation de ces différentes formes,
    • le degré de libération de ces produits par les masques,
    • l'influence de l'utilisation du masque et d'autres facteurs influençant la libération de la substance active.

Avis 9654 - Risques sanitaires liés aux masques buccaux en tissu traités avec un biocide à base d'argent

 


Juillet 2020  Le Conseil Supérieur de la Santé et ses partenaires jettent les bases d’une stratégie de vaccination contre la COVID-19 en Belgique. 

 

Avis 9597-Stratégie de vaccination-Covid-19 communiqué de presse

 

Dans cet avis scientifique, qui propose des lignes directrices aux responsables des politiques en matière de santé publique, le Conseil supérieur de la santé de Belgique  émet des recommandations  sur les groupes à risque dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19 pour la population belge. 
 
Cet avis vise à proposer aux décideurs politiques des recommandations précises sur les groupes à  risque, les groupes prioritaires ainsi qu'une estimation du nombre de vaccins nécessaires si un vaccin contre le Covid-19 voyait le jour. 

(cet avis est actuellement disponible uniquement en Anglais)

 


Juin 2020 IMPACT DE LA PANDÉMIE SARS-COV-2 SUR LE SYSTÈME TRANSFUSIONNEL

 

Avis 9579 - Système transfusionnel - covid19

 

Dans cette évaluation scientifique, qui propose des recommandations aux responsables et acteurs de la chaîne transfusionnelle, le Conseil Supérieur de la Santé de Belgique se prononce sur l’éventuelle infectiosité du sang des personnes portant le coronavirus pandémique, le risque de pénurie en composants et/ou produits sanguins et la perturbation des chaînes d'approvisionnement en matériel diagnostic et médical.