Dermanet
FR NL
Site de l’Union Professionnelle Belge de Dermatologie et Vénérologie

Réalisations 4-5-6

4. À l’utilisation correcte de la télémédecine

5. Au nouveau statut pour les MACS

6. Au secret médical

Date de parution: 02/03/2023

4. Utilisation correcte de la télémédecine

Pour les patients qui consultent un médecin en ligne, le remboursement n'est prévu que s'il existe déjà une relation  thérapeutique entre le médecin et le patient. Cette condition sine qua non, c’est l’ABSyM qui l’a obtenue et grâce à elle, ce nouvel outil reste entre les mains du médecin traitant. Une manière de se protéger contre l'utilisation abusive de la télémédecine par les sociétés commerciales.

 

Une relation thérapeutique existe si le médecin généraliste a en charge le DMG du patient.  Cela vaut également pour le médecin généraliste qui fait partie d'une pratique de groupe et dont l'un d’entre eux gère le DMG du patient ou pour le patient qui a eu une consultation physique avec le médecin au moins une fois dans l'année civile en cours ou au cours des deux années civiles précédentes.

 

Contrairement à la règle générale, une consultation télé ou vidéo peut également être facturée si le patient a été adressé par un médecin à un médecin spécialiste. Le recours aux téléconsultations est également possible durant une période de garde organisée.

 

Le principe de la relation thérapeutique préalable est un argument clé qui démontre clairement notre valeur ajoutée en tant que syndicat. C'est la meilleure garantie contre les abus des sociétés commerciales qui proposent des consultations vidéo avec un médecin inconnu. Une telle utilisation abusive de la télémédecine ne répond pas aux normes de qualité que méritent vos patients.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

 

5. Nouveau statut pour les MACS

L’ABSyM a été l'une des co-fondratrices du nouveau statut qui accorde aux médecins spécialistes en formation (MACS) de nombreux droits et une meilleure rémunération. Nos efforts ont abouti à une convention collective (CO) avec les fédérations hospitalières sur le salaire minimum et les conditions de travail. Que cette CO soit qualifiée de moment charnière pour les jeunes médecins est peu dire.

 

En effet, celle-ci leur a donné droit à une augmentation immédiate de leurs revenus ainsi qu’une augmentation supplémentaire cumulée à 125 % pour le travail de nuit et 150 % pour le travail du dimanche. Pour la première fois, le temps de travail effectif des médecins en formation est recensé objectivement afin de mettre fin aux abus du passé. Au moins aussi importantes sont la garantie de salaire dès les premiers jours de maladie et l'exonération du travail hospitalier à partir de la 26e semaine pour la jeune femme MSF enceinte.

 

Et les négociations ne sont certainement pas terminées. L’ABSyM s'engage à récupérer d'autres droits essentiels pour les MACS. Grâce à nos efforts incessants, le virage vers un statut protégé est enfin pris. Le processus ne peut plus s’inverser. Nous sommes fiers de nos négociateurs qui ont fait un excellent travail. Cela dit, un processus d’évaluation reste nécessaire.  Il faut éviter que la culture des MACS ne se transforme en une culture de salariés.
Nous reviendrons plus tard sur nos réalisations en faveur des maîtres de stage.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

 

6. Un secret médical bien gardé

L’ABSyM surveille de près la diffusion non sécurisée des données médicales sensibles des patients sur de nombreuses plateformes électroniques. Les données des patients menacent de devenir un concept purement économique. Qu'il s'agisse de prescriptions médicales ou de données issues de dossiers médicaux, médecins et patients doivent pouvoir compter sur leurs droits.

 

En pleine crise du Covid, le Gouvernement nous concoctait une "loi pandémie", établissant une base de données centrale pour les prescriptions électroniques. Heureusement, l’ABSyM a pu s’interposer. Nos avocats sont rapidement intervenus pour vous protéger, vous et vos patients, du danger de cette base de données à la « Big Brother ».  Et dans la version finale du texte de loi, on ne retrouve plus aucune trace  de cette base de données centrale.

 

Une vigilance permanente s'impose car la bonne utilisation des données de santé est sous pression constante. De nombreuses initiatives jouent encore des tours au « consentement éclairé » du patient ou l'interprètent à leur meilleure convenance. La sécurité lors de l'échange des données des patients doit rester une priorité absolue et ne peut être compromise.

 

La médecine de haute qualité tient ou tombe avec la confidentialité des données médicales. Quiconque puisse avoir l’intention de porter atteinte ou de compromettre le secret médical trouvera l’ABSyM sur son chemin.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !